Suzanne : Je crois que le monde des forains est encore à part des "manouches" et autres gens du voyage, ou Roms, et même des "gens du cirque". C'est d'ailleurs un monde peu sympathique, puisqu'ils vont jusqu'à menacer de mort, à trois quart mots, les audacieux fonctionnaires qui prétendent contrôler qu'ils respectent les lois de la république ... Pour les renvoyer dans leur pays, ça risque donc d'être dur, d'autant qu'ils me semblent encore plus établis et enracinés (sur les champs de foire) que vous ou moi !
Gaël : même pas j'ai essayé !!
Tout en prenant les photos, je trouvais la "fête" foraine, dure, froide, et offrant de la solitude, au delà du kitch.
Audine: bah, c'était évidemment une boutade. Les forains (industriels forains, dit-on pour les gros) font partie des Gens du Voyage qui s'en sortent. Une anecdote: il y a quelques années, il manquait un peu d'habitants à la ville de Rennes pour passer le cap des 300 000 habitants. Vous savez que les subventions accordées aux communes sont attribuées en fonction du nombre d'habitants, et qu'il y a des caps pour passer d'un budget à un autre. Comme on autorisait (c'est toujours le cas) les forains à déballer leurs manèges en plein centre ville, à Noël, ils ont décidé, par reconnaissance, de faire de Rennes leur commune de rattachement. Et comme ils sont nombreux, c'est ainsi que Rennes a passé le cap des 300 000 habitants. Bon, à part ça, le droit du travail, pour eux...
Trop technologique, trop clinquante, et en même temps, les petits chiens en peluche ont des bouilles mélancoliques, on à beau se dire que c'est "fait exprès", que ça sort à la chaine d'une usine chinoise, on a le coeur un peu serré en les regardant.
Je n'ai jamais aimé les fêtes foraines, quand j'était petite fille, j'y allais, un peu forcée, la veille j'étais contente et sur la place, au son des musiques stridentes, dans l'odeur des pralines, dans le bruit des tirs à la carabine, je me sentais seule et décalée...
9 commentaires:
Virez-moi tous ces manouches, ces gens du cirque, dans leur pays. ( ô, fêtes-Dieu de mon enfance...)
vous l'avez eu alors le dauphin rose ?
Suzanne : Je crois que le monde des forains est encore à part des "manouches" et autres gens du voyage, ou Roms, et même des "gens du cirque".
C'est d'ailleurs un monde peu sympathique, puisqu'ils vont jusqu'à menacer de mort, à trois quart mots, les audacieux fonctionnaires qui prétendent contrôler qu'ils respectent les lois de la république ...
Pour les renvoyer dans leur pays, ça risque donc d'être dur, d'autant qu'ils me semblent encore plus établis et enracinés (sur les champs de foire) que vous ou moi !
Gaël : même pas j'ai essayé !!
Tout en prenant les photos, je trouvais la "fête" foraine, dure, froide, et offrant de la solitude, au delà du kitch.
Audine: bah, c'était évidemment une boutade. Les forains (industriels forains, dit-on pour les gros) font partie des Gens du Voyage qui s'en sortent.
Une anecdote: il y a quelques années, il manquait un peu d'habitants à la ville de Rennes pour passer le cap des 300 000 habitants. Vous savez que les subventions accordées aux communes sont attribuées en fonction du nombre d'habitants, et qu'il y a des caps pour passer d'un budget à un autre. Comme on autorisait (c'est toujours le cas) les forains à déballer leurs manèges en plein centre ville, à Noël, ils ont décidé, par reconnaissance, de faire de Rennes leur commune de rattachement. Et comme ils sont nombreux, c'est ainsi que Rennes a passé le cap des 300 000 habitants.
Bon, à part ça, le droit du travail, pour eux...
La première photo, j'y vois un alignement de molaires en or. C'est ça ?
Trop technologique, trop clinquante, et en même temps, les petits chiens en peluche ont des bouilles mélancoliques, on à beau se dire que c'est "fait exprès", que ça sort à la chaine d'une usine chinoise, on a le coeur un peu serré en les regardant.
Je n'ai jamais aimé les fêtes foraines, quand j'était petite fille, j'y allais, un peu forcée, la veille j'étais contente et sur la place, au son des musiques stridentes, dans l'odeur des pralines, dans le bruit des tirs à la carabine, je me sentais seule et décalée...
la fête foraine m'a toujours collé le cafard, les pommes d'amour me coupaient les lèvres, les autos tamponneuses me terrifiaient. Me terrifient.
Chez moi ça s'appelait la vogue. En voyant les canards à pêcher, j'en sautille encore.
Bon blog ça bouge à la fraîche de l' art !
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