dimanche 21 février 2010

Chroniques désenchantées 1

Parfois se demander s'il est enviable de ne pas pouvoir raconter d'autres choses que ce que l'on vit, et parfois comment ne pas raconter autre chose.

Un prénom qui passe, un pseudo, des histoires dans la tête, des envies de moqueries acides, de conte cruel et amoral, des petites tortures.

Dans « c'est ici que je vis », des terrains vagues pelés peuplés d'êtres survivants à qui mieux mieux et d'animaux miteux, au nord de Barcelone, dans une Catalogne dure, primaire, et infiniment lointaine.

Arnau élève des oiseaux chanteurs qu'il fait concourir.

Il apporte la cage aux concours et devant les jurés, les oiseaux trillent en se balançant pire que Gilbert Montagné, « What you ask of me is just to be your clown … No, no don't let me play the Fool ». Il aime tant ses oiseaux qu'il refuse de vendre le champion. Il décide de gagner de l'argent avec son oncle, joué par Sergi Lopez, en pariant plutôt sur des courses de lévriers. Quand il croise un fenec à bout de vie, il l'ajoute dans sa cabane et à ses amours. Mais les amours ne peuvent que s'entretuer, décevoir, trahir, s'échapper, tels des rêves illégaux enterrés sous les lignes électriques hautes tensions surplombant l'herbe rase et les roches dénudées.


Allons y.


Synopsis : Yves a 53 ans. C'est pas mal galère. Il décide de s'amuser, notamment avec les femmes. Il va se mettre à draguer pour s'apercevoir qu'il est dans l'impuissance et ne jamais dépasser le stade du virtuel. Il est un peu ridicule. Parallèlement, on assiste à la vie de son ancienne compagne et de l'histoire d'amour infinie d'une autre femme pour elle. Ça paraît pas très intéressant vu comme ça, mais ça peut être marrant, quien sabe.


tilidom.com

4 commentaires:

lucia mel a dit…

il nous reste une option : celle de réenchanter nos vies... comment ? quien sabe ?

Soleildebrousse a dit…

Entendu hier à la radio dans une interview... ça disait à peu près ceci..
- on dit que vous êtes toujours étonnée de savoir qu'on peut souffrir d'aimer ?
- oui, c'est vrai, je ne vois pas comment ça peut être aussi important.. et comment on peut se laisser prendre par ça..
- ça ne vous arrivera pas ?
- (petits rires en sourdine)..non,évidemment non.

PS de moi : Moi j'aime bien ça. On devrait rééduquer les petites filles.

Re PS : les séducteurs ?

Audine a dit…

Lucia et Soleil : coucou !
En fait ce billet devait être le début d'un projet bien précis et avec un commencement de mise en œuvre et puis finalement, je pense que je n'aurais pas le temps !!
Faux départ en quelque sorte, je l'effacerais bien, mais je veux garder vos commentaires.

Un grand salut amical à vous deux.

J.Earthwood a dit…

C'est curieux mais j'ai toujours eu l'impression de raconter ce que je vivais. Et puis, un jour, je me suis rendu compte que dans ce que j'écrivais il y avait une part de vécu indélébile et une part de vécu beaucoup plus... volatile. Je me suis dit, sans prétention de qualité aucune, qu'il fallait continuer pour voir jusqu'où ça me mènerait.
Grâce à ce que j'écris, j'ai croisé, rencontré des gens sensibles, parfois, à la limite du sensuel épistolaire et je ne m'en lasse pas.
Important : j'ai aimé parcourir vos pages. Je reviendrai.


PS : En passant par chez Lucia, je suis arrivé jusque chez vous... Belle transition, non ?!...